[News] Twelve Years A Slave

Rappel du premier message :

Un des projets officiel de Michael est l'adaptation cinématographique d'une histoire vraie:
Twelve Years A Slave. Michael signera ainsi, sa 3éme collaboration (après Hunger et l'incroyable Shame) avec son réalisateur fétiche Steve Mcqueen. Ces 2 là ne se séparent plus   Brad Pitt sera aparemment de la partie également et le rôle principal est attribué à Chiwetel Ejiofor.
Il est inspiré d’une autobiographie éponyme signée Solomon Northup.

Synopsis:

Au XIXè siècle, un New-Yorkais est kidnappé et envoyé en tant qu'esclave dans un Etat du sud des Etats-Unis.

Annette95 a écrit:

joane a écrit:Je suis d'accord, cette sortie tardive en France n'est pas une bonne idée   Pourquoi l'Espagne avant nous? Pour le titre, je ne sais pas trop quoi en penser. J'aimerais bien qu'ils gardent le titre original 

Comme Terpsi, je trouve que 12 ans d'esclavage est un titre parfait en français, quand on a une bonne trad' en français, je ne vois pas pourquoi on ne traduirait pas (franchement les anglicismes type Aviator, Gladiator, et cie, je trouve ça idiot de ne pas avoir de vrai titre français).

Là, il n'est pas question d'anglicisme, puisqu'il ne s'agirait pas de faire un emprunt à la langue anglaise mais de garder le titre original. Je trouve que 12 ans d'esclavage est plus neutre, plus fade que "Twelve years a slave", qui met plus l'accent sur Solomon lui-même

TYAS fera l'ouverture du Festival de la Nouvelle-Orléans, qui se tient du 10 au 17 octobre. Steve assistera à la projection  
http://theadvocate.com/news/6765655-123/new-orleans-filmed-12-years-a

La sortie peut-elle se faire dans 1 seul état ? Dans ce cas la Nouvelle-Orléans histoire de les remercier.

joane a écrit:Là, il n'est  pas question d'anglicisme, puisqu'il ne s'agirait pas de faire un emprunt à la langue anglaise mais de garder le titre original. Je trouve que 12 ans d'esclavage est plus neutre, plus fade que "Twelve years a slave", qui met plus l'accent sur Solomon lui-même

Oui je comprends ce que tu veux dire, la traduction littérale serait quelquechose comme "12 ans passés en tant qu'esclave / Solomon : esclave pendant 12 ans", qui est bien moins fluide que "12 ans d'esclavage".

Néanmoins, un titre comme "12 ans d'esclavage" sur une affiche avec l'acteur principal noir, je pense que tout le monde comprendra qu'il s'agit de l'histoire d'un noir qui a été esclavagisé pendant 12 ans.

Les premières réactions à la projection d'hier à Telluride ont été très positives  
http://www.hollywoodreporter.com/race/telluride-steve-mcqueens-12-years-618625
http://thefilmstage.com/news/first-stellar-reactions-from-steve-mcqueens-12-years-a-slave-arrive-from-telluride/?fb_action_ids=363569660442376&fb_action_types=og.likes&fb_source=timeline_og&action_object_map=%7B%22363569660442376%22%3A510025629086183%7D&action_type_map=%7B%22363569660442376%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D

Le film sera aussi au festival de New-York. J'espère que les Européens ne seront pas oubliés  

joane a écrit:Le film sera aussi au festival de New-York. J'espère que les Européens ne seront pas oubliés  

Les Européens ont été rasés de la surface de la Terre seul Les Etats-Unis et le Canada résistent sur cette planète     

Les critiques  Plus que 4mois avant de voir ce film. Sauf si l'équipe a une soudaine envie de projeter le film en AVP dans un lieu tenu secret à l'abri des regards (au fin fond d'une grotte par exemple) quelque part en Europe   

Interviews de Chiwetel, des producteurs + quelques extraits nouveaux

Merci   Et le film est à Londres  

Des nouvelles photos


Source : indiewire

Merci pour la BA que je n'avais encore osé regarder, elle m'a donnée des frissons.

J'me demandais pour quel film il s'était laissé pousser sa belle barbe rousse lorsque certaines photos sont sorties, je crois que j'ai ma réponse  

Léger HS mais généralement lorsque un film est adapté d'un livre, est-ce que vous le lisez toujours avant la sortie du film ?
Moi je l'ai fait 2 fois, pour La Route de Cormac McCarthy (je précise car on a tendance à me parler de Kerouac vu le titre rapproché) et Jane Eyre. Autant pour le premier c'était une mauvaise idée car j'ai préféré le livre bien que j'ai aimé le film mais le livre était tellement fort que je suis passé un peu à côté je crois (et ne pense pas le revoir car tout de même un peu éprouvant). Alors que pour Jane Eyre, le film a été un parfait complément, un vrai délice en somme.
Donc ma question est : n'avez-vous pas peur d'attendre trop du film et d'en ressortir déçu (et ce malgré la présence de Michael) ?

Je n'ai pas peur d'être déçue par l'adaptation de Steve, parce qu'à mon avis, il est un des meilleurs réalisateurs actuels, et les premières réactions des veinards qui ont vu le film sont tellement enthousiastes que je ne m'inquiète pas trop   Mais c'est vrai que le passage du livre à l'écran est souvent décevant (j'ai pensé comme toi que La Route le film n'était pas au niveau du livre). Pratiquement tous les films adaptés de bouquins de Stephen King par exemple n'arrivent pas à la cheville du livre  Parfois ce sont même d'immondes bouses  

Les seuls livres lu avant le film c'est "TYAS", McBeth, "At swim two birds" (celui-là je peux l'attendre  ) et" "Breath" (qui va être adapté par Simon Baker mais là aussi le projet traîne). Je fais ça uniquement pour me donner une idée de ce que ça peut donner, ce que le réal va garder, supprimer. Après si il y a des moments importants qui sont retirés, des choses extrêmement secondaires je me demanderai pourquoi mais pas au point d'être déçue. Une adaptation ne peut jamais être fidèle. Ce qui est important pour le réalisateur ne l'est pas forcément pour le spectateurs  


Pour TYAS, d'après les critiques, l'adaptation est bonne. McQueen a bien su capter les moments, faire en sorte que les persos secondaires restent secondaires (il aurait pu prendre le risque de faire apparaître PITT dès le début  ).
On fera notre propre avis en janvier  pour l'instant on ne peut se fier qu'aux critiques des spectateurs qui ont eu la chance de le voir en avant-première.

EDIT : PITT me fait penser à un amish dans l'extrait  

Merci pour vos réponses  
Oui c'est vrai qu'on a tendance à se faire notre propre idée de l'histoire et des personnages et se retrouver face à l'écran avec quelque chose de totalement autre que la vision qu'on a pu avoir du livre et d'être un peu dérouté. Mais c'est vrai qu'en voyant les images disponibles et sans avoir lu le livre pour ma part, j'ai hâte de voir le résultat. Et puis votre enthousiasme est contagieux aussi faut dire  

Pour les curieux une réédition du livre, en français, sort cette semaine 12 ans d'esclavage.

Ah génial, merci pour l'info, ptet que je me plongerai dans sa lecture vu la date de sortie du film repoussée.

Je vais peut-être le commander à la FNAC, comme ça je l'aurai en anglais et en français  

Je suis presque tenter de me le racheter  

Encore des photos


On rajoute ce festival : http://www.mvff.com/ le film sera présenté le 11octobre. 5 festivals en moins de 10 jours c'est énorme   Je me demande si les acteurs seront présents pour tous ces festivals ou si seulement Chiwetel va y coller avec McQueen.
Je trouve qu'il fait beaucoup trop de festival pour le film (. On dirait que les équipes veulent en faire le maximum pour avoir le plus d'éloge possible et espérer les récompenses pendant les Oscars  

Merci pour les photos et l'info   Je suis étonnée moi aussi par le nombre de festivals   On ne sait toujours pas si l'équipe sera à la projection du 18 octobre au BFI et on sait encore moins si un autre festival (ou avant-première) est prévu pour nous, pauvres Européens  

Merci   Quand je pense qu'on doit encore attendre 3 mois   

Un extrait + une scène de tournage

"12 years a slave" nommé plusieurs fois aux Golden Globes

Meilleur film dramatique
12 Years A Slave
Gravity
Capitaine Phillips
Philomena
Rush

Meilleur acteur dans un film dramatique
Chiwetel Ejiofor dans 12 Years A Slave
Idris Elba dans Mandela : Un Long Chemin Vers La Liberté
Tom Hanks dans Capitaine Phillips
Matthew Mcconaughey dans Dallas Buyers Club
Robert Redford dans All Is Lost

Meilleure actrice second rôle
Sally Hawkins dans Blue Jasmine
Jennifer Lawrence dans American Bluff
Lupita Nyong'O dans 12 Years A Slave
Julia Roberts dans Un été à Osage County
June Squibb dans Nebraska


Meilleur acteur second rôle
Barkhad Abdi dans Capitaine Phillips
Daniel Brühl dans Rush
Bradley Cooper dans American Bluff
Michael Fassbender dans 12 Years A Slave
Jared Leto dans Dallas Buyers Club

Meilleur réalisateur
Alfonso Cuaron pour Gravity
Paul Greengrass pour Capitaine Phillips
Steve Mc Queen pour 12 Years A Slave
Alexander Payne pour Nebraska
David O. Russell pour American Bluff

Meilleur scénario
Spike Jonze pour Her
Beb Nelson pour Nebraska
Jeff Pope et Steve Coogan pour Philomena
John Ridley pour 12 Years A Slave
David O. Russell pour American Bluff

Meilleure bande originale
Alex Ebert pour All Is Lost
Alex Heffes pour Mandela : Un Long Chemin Vers La Liberté
pour Gravity
John Williams pour La Voleuse De Livre
Hans Zimmer pour 12 Years A Slave

Pour la liste complète Comme au cinéma

Si le film part sans rien je serais très surprise.

Un reportage diffusé dans l'émission "Grand Public" de France 2. On apprend pas grand chose de ce que l'on sait déjà mais ça reste toujours intéressant.

Merci    Je trouve ce reportage pas si mal fait que ça, pour un public qui ne connaîtrait pas Steve et ses films. Le reportage est assez long et détaillé, avec des images du tournage. Bien sûr, nous on est incollables, donc ça ne nous apprend rien   

Interview de Steve, Chiwetel et Lupita dans "rencontres de cinéma"sur Canal+

Merci    Je vais regarder ça avant d'aller voir le film   

Moins convaincue par ce 3ème effort de McQueen, c'est son moins bon film après Hunger et Shame, même si ça reste globalement bien filmé et bien joué.

Le film reprend les défauts vus dans le dernier quart de Shame, dont la fin virait vers le puritanisme et l'auto-apitoiement (genre l'anti-héros qui tombe de Charybde en Scylla, avec le combo descente aux enfers dans une boîte gay+triolisme+soeur suicidée, et retour de la fille du métro dans un final qui choisi la solution de facilité faussement ambigüe -la suit-il ou pas?- des gens qui n'avaient plus rien à raconter). On n'est pas aidé par le regard de chien battu de Ejiofor pendant + de 2 heures de film et la zique de Zimmer qui décidément ne sait que se cloner.

Hunger pouvait être qualifié de complaisant envers les sévices corporels, mais je l'avais trouvé beaucoup mieux maîtrisé car il y avait plus d'aspérité : le sujet et la forme s'imbriquaient parfaitement et trouvaient leur aboutissement dans la confrontation entre Bobby Sanders et le prêtre où le jusqu'au boutisme des idées du prisonnier était annoncé avant le final quasi-mystique assez dérangeant, mais logique avec la culture catholique des irlandais.

Ici, les personnages gravitant autour de Solomon sont traités assez superficiellement, bien qu'ils soient interprétés par des acteurs parfois géniaux. Le réalisateur évite le manichéisme avec le 1er maître joué par Sherlock, qui est un lettré et qui est ouvert aux propositions d'amélioration de la productivité (et donc celles des conditions de travail), mais gâche complètement son propos avec l'apparition du perso de Brad Pitt. Le ton et les mots de son discours anti-esclavagiste sonnent totalement anachroniques et faux, on dirait Angelina Jolie à la tribune de l'ONU qui fait un discours anti-raciste avec sa famille arc-en-ciel. Certes, le véritable Solomon a pu avoir sortir de l'esclavage grâce à ce personnage, mais la façon dont il est amené, on dirait un Deus ex Machina. La grosse faute de goût qui m'a fait sortir du film.

Le seul esclavagiste un peu développé est celui campé par Fassbender ; s'il n'y a encore rien à redire de son interprétation, le personnage reste un clone du Amon Goeth mémorable de la Liste de Schindler joué par Ralph Fiennes. Sa relation et son attirance non assumée envers Patsy fait immanquablement penser à celle entre le nazi et sa servante Helen, sauf que dans le film de Spielby, c'était infiniment mieux développé. McQueen se sent obligé d'en rajouter des couches sur la méchanceté du bonhomme (viol, coups de fouet et torture en plan séquence, pédophilie à venir suggérée) là où Spielby utilisait moins d'effet en étant plus efficace. En fait le trio Fassbender/Paulson/Nyongo aurait pu être le sujet d'un film à part, mais avec un réalisateur à la main moins lourde. Les acteurs étaient assez talentueux pour suggérer par leur regard le poids du puritanisme anglo-saxon, la répression sexuelle, l'auto-justification par la Bible, sans avoir à en faire des tonnes.

Il est dommage que le réalisateur se concentre plus sur les souffrances infligées aux noirs, alors que son film pouvait jouer sur la peur du déclassement et les velléités d'émancipation totale d'un personnage noir qui refuse sa condition et donc tous les clichés envers les afro-américains : le gospel, une solidarité communautaire basée sur la couleur de peau, le travail esclavagiste, côté femmes le fait de servir d'objets sexuels défouloirs pour des hommes blancs ; c'est suggéré par quelques touches ici et là (la scène où Ejiofor qui se contraint à se joindre au gospel), mais ça côtoie des passages plus simplistes. J'ai eu l'impression que McQueen hésitait entre cette conception de l'Emancipation qui est issue des Lumières et est européenne (française surtout), avec celle de la revendication de droits spécifiques pour une communauté définie par sa couleur comme réparation historique, qui est très différente. Intellectuellement, j'adhère à celles des Lumières.

Merci pour ton intéressante critique    Pour ma part, je ne pourrai voir le film que jeudi soir car il n'était pas projeté dans mon département cette semaine    Donc je posterai ma critique vendredi. Je pense que toutes ces nominations aux Oscars ne sont pas bon signe et je risque bien de partager ton opinion sur le film   

Enfin vu le film    Je l'ai moins aimé que Shame et Hunger parce que le rythme est beaucoup plus formaté, il n'ose pas les longs plans qui sont pourtant sa marque de fabrique. Mais le travail sur la photographie est superbe, grâce une fois de plus à Sean Bobbitt. Michael est grandiose, il a le regard vide et bovin, et donne un peu d'épaisseur et d'ambiguïté à son personnage (ambiguïté qui manque aux autres personnages, c'est dommage). Certaines scènes sont magnifiques et ce sont plutôt les dialogues qui affadissent le film, je trouve. Bon Terpsi, on attend ton avis, maintenant   

J'ai vu le film en VF   Paul DANO avec la VF de Reese de la série "Malcolm" ça a été un choc. Difficile de se retirer ça de sa tête. Heureusement que son rôle est secondaire car tout du long ça aurait été difficile.
La VF est vraiment plate. L'intensité, les émotions ressortaient mal.

Ayant lu le livre j'ai eu du mal à me défaire de celui-ci et j'ai regretté de ne pas voir certaines scènes ou pas comme je me l'imaginais.
La scène de séparation d'Eliza & ses enfants m'a laissé de marbre alors que dans le livre ça m'a pris aux tripes. J'ai réussis plus facilement à me projeter dans le livre que sur grand écran.
La scène où PLATT s'enfuit à travers le bayou après son altercation avec TIBEATS aurait permis de mettre un peu d'action cela me manquait car trop linéaire.

Le rôle jouait par Brad PITT aurait pu être joué par n'importe quel acteur ayant du talent. Et comme Annette le discours de BASS, qui est pourtant le même que celui du livre, est très surfait ou c'est peut-être l'acteur qui veut ça   
Dommage qu'il y ait eu des nombreux passages qui ont été supprimés. Les rencontres clandestines entre PLATT et BASS pour donner les noms des connaissances de P. le temps écoulé ... Cette partie a été bâclée. On ne sait pas d'où sort ce Parker, ...C'était certainement le souhait de McQueen de ne pas se concentrer sur cette partie mais plus d’approfondissement, sans en faire des tonnes non plus, n'aurait pas été de refus.


Sinon j'ai remarqué un autre truc. Dans le gros plan sur le visage de PLATT, lorsqu'il se rend compte qu'il va certainement retrouver sa liberté,j'ai cru voir que Chiwetel portait des lentilles. ça m'a gêné   

joane a écrit:Certaines scènes sont magnifiques et ce sont plutôt les dialogues qui affadissent le film, je trouve.

La musique aussi à certains moments. La scène où il se retrouve pendu j'ai trouvé la musique digne d'un blockbuster

Je te trouve un peu sévère, quand même    Tu n'as rien aimé, dans le film? Et qu'as-tu pensé d'Edwin Epps?

Je l'ai aimé dans son ensemble mais par rapport aux critiques que j'ai pu lire et écouter ce n'était pas aussi percutant que je ne le pensais (ou c'est peut-être moi qui suis devenue insensible à force de regarder des séries avec des zombies qui se font lapider   ).


La femme de FORD avec sa phrase "un dîner et une bonne nuit de sommeil et tout ça sera vite oublié" à Eliza après qu'on lui ait retiré de force ses enfants est vraiment   Je me demande comment une femme qui plus est une mère de famille puisse avoir ce genre de réflexion. Elle considère vraiment que les esclaves n'ont pas d'âme ou que ce n'est qu'une simple chute à vélo dont elle va vite se remettre.


EPPS est comme dans le livre. Dominant avec ses esclaves mais soumis à sa femme même si il laisse penser le contraire. Elle le tient par les c****** et il finit toujours à céder à ses demandes. Si elle aurait été absente pendant l'épisode du savon je me demande si il aurait été moins sévère avec Patsey   
On n'a pas vu son fils qui suit les traces de son père. ça aurait été intéressant de voir comment il se comportait avec son fils.

La scène de PATSEY entrain de faire des poupées avec des épis de maïs m'a fait demander si elle n'essaie de s'échapper du monde dur de l'esclavage, et des adultes, en retombant en enfance (ça ressemble un peu à de la psycho de comptoir) restant éloigné de tout ça un court instant.


Vivement le DVD et la VO. La VF de M. ne suit pas avec l'attitude du perso. Trop "amical".